mercredi 22 juillet 2009

Rien ne vaut la clarté du message

Mes sages sont amers,

Ta mère porte des tresses,

Détresse calédonienne.

Calédonienne, trois qui la tienne cent mille fois plus qui l’habitent.

L’habitude fait loi à défaut de toit.

Toi, tu observes tout ça en ne pensant qu’à toi.

Toit si cher à ta liberté, égalité, fraternité

Pas frapper sur les sans-foyers, pas frapper sur les sans-papiers.

Pas pieds nus, pas va-nus pieds, papiers nus si pas payés.

Six papayers pour toute richesse et le cœur comme toit.

Toisant d’en bas un monde tourné vers le haut,

toisant d’en bas un monde qui leur a tourné le dos.

Le dossier épais l’attend sur l’étagère.

L’état gère son cas librement.

Son calibre ment lorsqu’il se croit silencieux.

Six lances, yeux fermés,cent lances oyez fermiers sans vaches ni tâches :

l’attaché case nourrit son homme seulement si le code ouvre les serrures,

car si le code est ouvert au mauvais article, les bons comptes tournent et l’escroc perd ses amis.

Les crocs n’ont plus que la mie.

L’ami partage ton pain tant qu’il est frais,

les frais d’avocats en moins, la noblesse d’âme en bonus.

Dame! En bon us, un bien vaut mieux que milles scélérats.

Les rats quittent le navire s’il prend l’eau, jamais lorsqu’il prend le large.

Larguons les amarres, marre des simulacres, il est l’heure d’affûter les compas.

Comparons les prix et ajustons les coûts (‘coutes’).

L’écoute amène la hauteur et en bonne vigie nous éviterons les écueils et trouverons la passe,

La passerons ensemble, main dans la main,

comme pour cette poignée, demain est historique.

Prenons enfin le temps de bâtir en fin un vrai happy-end :

le destin commun !

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