dimanche 7 novembre 2010

Arnostival 2 le retour de la revanche

Sur 3 exos : thème = une journée de merde + 4 mots = triptyque – pyriforme – oriflamme – dard + 2 mots extras = exogène & gamahucher

Mon triptyque matinal du réveil est perturbé. Je commence à me laver, puis je continue en fumant et je me force à prendre mon petit déjeuner. La mauvaise humeur était présente au saut du lit. Elle ne s’atténue pas après mon protocole inversé du réveil. Parfois cet automatisme matinal est complété par un bon vidage d’intestins. Ce matin, rien à faire, pourtant mon ventre gargouille. Je pars enfin au travail. Mon état ronchon s’amplifie dans la circulation. J’invective la plupart des conducteurs, de temps en temps directement les véhicules, que je croise. Je peux au bout de vingt minutes de route ma garer. J’entre dans le bâtiment. A peine j’ai le temps de m’installer que mon chef me saute sur le paletot. Il m’ordonne de la remplacer à la réunion de huit heures avec le commercial d’un fournisseur. A contre cœur je me rends dans notre salle de réunion pour le rendez-vous, dossier en main. Je sais que j’aurais du mal à me concentrer aujourd’hui. Je veux être tranquille pour faire mon train-train quotidien. Le vendeur est déjà présent à m’attendre. Je ne peux m’asseoir qu’il m’agresse par les salutations et présentations d’usage. Je lui rends sa politesse sèchement en espérant qu’il comprenne que je ne veux pas passer par les formules de copinage. Mais j’exige aborder tout de suite le fond du sujet de notre rencontre. Le message est passé. Il attaque prestement sa présentation. Il me transmet parcimonieusement des documents. Je déteste leur petit logo. Je comprends rien à leur oriflamme représentant pour moi un dessin pyriforme coupé d’un dard. Je me demande ce qu’ils veulent montrer avec cela. Je ne comprends pas aussi les explications du représentant, ce qu’il veut me vendre. Je n’avais pas cherché tout à l’heure à déchiffrer les précisions de mon supérieur sur cette réunion. Je n’avais pas eu la volonté. Mon je-m’en-foutisme reste. Je n’arrive pas à m’intéresser au débit de paroles de mon interlocuteur. Au bout d’une heure et demie d’écoute, sans avoir peu parler de mon côté, j’arrive à conclure notre rendez-vous. Je précise que je ne peux pas prendre des décisions à la place ma hiérarchie. Je rapporte dans l’heure ses arguments et documents donnés à ma direction. Celle-ci le contactera directement pour l’informer de leur choix. Nous nous saluons. Je peux au final quitter cet exogène chiant du commerce. De retour à mon bureau, je souffle, je respire, enfin tranquille. Je vais en plus pouvoir travailler librement. Mon supérieur a été obligé de partir gamahucher avec toute la direction pendant la journée entière. Merde ! Je dois écrire ce rapport de réunion d’achat où je n’ai absolument rien pigé. Quelle journée de merde ! il faut que j’arrête de sortir le soir pendant la semaine. Les charges que je me met ne me réussissent pas le lendemain.

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